La publicité sur Internet a très mauvaise presse. Et pour cause, il est particulièrement gênant de voir des fenêtres pop-up s’ouvrir intempestivement ou encore des bannières publicitaires venir rompre la continuité de notre lecture. Il faut dire que la publicité, le display comme on dit, est particulièrement intrusif. Et comme pour la médecine, toute chose intrusive est particulièrement dérangeante. Cependant, la publicité sur la toile n’est pas forcément synonyme de désagrément. Le native advertising, dont les principes sont radicalement différents, explose depuis 2013. Certains professionnels, tel digiperf.fr, proposent même ce genre de service en ce faisant payer uniquement à la performance : c’est donc dire si cette méthode a, aujourd’hui, le vent en poupe.
Mais qu’est que c’est le native advertising ?
Imaginez une publicité qui utilise les mêmes codes visuels que le support sur lequel elle se trouve. Que ce soit un site internet ou bien encore un réseau social. Le native advertising passe, ainsi, inaperçu en étant moins intrusif. Et, d’ailleurs, inaperçu n’est pas le bon mot, puisque les internautes les voient, les lisent, et même en tiennent compte. Disons que ce support ne dérange pas la navigation et est ainsi mieux accepté. Même les ad blockers, qui pourtant ont pour rôle de bloquer tout ce qui est publicitaire, les laissent, la plupart du temps, passer.
Et ce support est il viable ?
Voici donc une question que se pose tout chef d’entreprise soucieux de l’économie de son entreprise. Viable, le native avertising l’est. Sa constante progression depuis 2013 en est le témoin. Et à cela rien de bien étrange ni mystérieux. Comme nous l’avons dit cette publicité est généralement bien acceptée et, en plus, passe à travers des mailles du filet des bloqueurs de publicité. Résultat des courses, ce que l’on appelle la publicité native atteint ses objectifs. Et c’est d’ailleurs pour cela que certains ne craignent pas d’être payés au résultat.