Le chômage des jeunes n’a jamais été aussi important en France depuis ces 30 dernières années. Pourtant certains d’entre eux essaient de tirer leur épingle du jeu. Ce sont principalement les jeunes diplômés des écoles de commerce qui se lancent dans la création d’entreprise avec des projets très divers et souvent avec peu de moyens.
Ces jeunes entrepreneurs ambitieux, passionnés et pleins d’idées sont confrontés à des difficultés insoupçonnées lorsqu’ils se lancent avec fougue dans leur projet.
Quelles sont les mésaventures à éviter ?
Tout d’abord le choix de leur statut juridique est un casse tête. Faut-il préférer le statut de l’entrepreneur individuel ou privilégier la forme sociétale ? Le choix est large et il est souvent nécessaire de s’interroger sur les avantages et les inconvénients de chaque forme sociale. Ils sont épaulés par des associations et des grandes administrations telles que le CFE (Centre de formalités des entreprises).
Il est évident qu’il est préférable de faire initialement le bon choix pour éviter des formalités et des coûts supplémentaires. En effet, toutes modifications engendrent la nécessité de faire une insertion dans un journal d’annonces légales, une demande d’inscription modificative au registre du commerce et des sociétés et enfin une insertion dans le BODACC. Cette dernière insertion étant effectuée à la diligence des greffiers des tribunaux de commerce. Il convient de savoir qu’il existe des journaux d’annonces légales partout en France.
Faut-il s’entourer de partenaires ?
Ces jeunes entrepreneurs doivent se faire conseiller notamment par des avocats fiscalistes pour les démarches administratives et fiscales. Ce partenaire est essentiel pour gagner du temps et se concentrer sur l’essentiel à savoir son projet.
Enfin, les partenaires financiers sont évidemment très importants pour mener à bien ces projets. Il est à noter que ces start-up sont de plus en plus soutenues financièrement par les banques. Ces dernières agissent de deux façons : soit elles investissent en fonds propre dans ces structures par le biais de participations soit elles financent directement les projets.
Travailler dans ces start-up est souvent très motivant et passionnant. les projets paraissent fous au départ et ils sont en vérité source d’emploi et de dynamisme économique.
