« Vive le Québec libre ! ». Telle avait été la déclaration du Général de Gaulle en 1967, alors Président de la République française, lors d’un déplacement officiel dans cette province francophone du Canada. Cette anecdote amusante illustre bien les liens qui unissent le Québec à son ancienne métropole, qui sont faits à la fois d’une langue commune, d’un fond culturel identique et d’un goût prononcé pour la bonne nourriture. Même si la gastronomie québécoise ne peut pas se targuer d’être aussi raffinée que sa cousine française, les habitants du Québec défendent avec fierté les produits de leur terroir, dont la découverte constitue une expérience culinaire intéressante.
Jus de fruits, bleuets et sirop d’érable, symboles d’un terroir axé sur la nature
Le Québec constitue un immense territoire grand comme trois fois la France métropolitaine, peuplé seulement de 8 millions d’habitants massés le long du fleuve Saint-Laurent, dans le sud-est de la province. Il va donc sans dire que la nature y donne libre cours à sa magie, fournissant l’essentiel des produits qui forment la base de la gastronomie québécoise. Ainsi, les bleuets, le sirop tiré de l’érable ou encore les fruits sauvages des forêts donnent-ils des jus, biscuits, et autres produits dont on peut avoir un aperçu ici.
Les liqueurs, une spécialité à ramener du Québec
Dans les villes et villages québécois, l’hiver, rigoureux sous ces latitudes, dure quasiment 8 mois. Ainsi, pour apporter un peu de chaleur dans la morosité de la saison creuse, de nombreuses liqueurs ont-elles été créées au Québec. Parmi les plus notables, on citera le Sortilège (à base de whisky et de sirop d’érable), le Caribou (apéritif local), la Fine Sève (de l’eau de vie avec du sirop d’érable), le Minaki (liqueur de bleuets) ou encore l’Hydromel (boisson alcoolisée à base d’eau et de miel). De quoi réchauffer les cœurs donc, avec de nombreuses saveurs disponibles.